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Projet BEELZEBOT : dispositif de détection et d’analyse des stratégies de manipulation de l’information sur X / Twitter

Depuis plusieurs années et l’avènement des réseaux sociaux, les plateformes comme Facebook ou Twitter occupent une place importante dans l’accès et la diffusion de l’information. Elles jouent un rôle dans l’environnement global de la circulation de l’information dans une logique à la fois pluri et transmédia. Dans ce contexte d’infobésité et d’activité médiatique intense, des stratégies de communication peuvent se développer afin de manipuler l’information circulante avec des objectifs multiples : création de contre-vérité, fausses nouvelles, déformation de la réalité, modification du contexte, etc. Des moyens techniques évolués et novateurs sont alors mobilisés afin d’organiser cette manipulation de masse de l’opinion publique.

Parmi les techniques déployées, l’usage de robots sociaux est de plus en plus fréquent et mobilise des outils sophistiqués et difficilement décelables par l’activité humaine. Il convient, dès lors, d’être en mesure d’identifier ces manipulateurs de manière précoce, d’anticiper leur présence en ligne mais également de comprendre leurs logiques et stratégies de fonctionnement afin de contrer les campagnes d’influence, et particulièrement dans des situations sensibles. Beelzebot a pour défi de comprendre le fonctionnement non seulement des robots sociaux (bots) mais surtout des armées de robots (botnets) implémentés au sein du dispositif sociotechnique qu’est X (anciennement Twitter). Il a aussi comme but de mesurer leur impact dans la diffusion des informations et dans la structuration des communautés et leur évolution.

Ce défi et cette ambition passent par 4 points clé :

  1. une détection des robots sociaux, qu’ils soient seuls, organisés en groupes, qu’ils simulent ou usurpent l’identité des utilisateurs ;
  2. une typologisation des robots liée à leur fonctionnement ;
  3. une mesure de leur influence dans le réseau social ;
  4. l’identification de leurs rôles dans la circulation des discours.

Plus généralement, le projet vise à développer la première solution en langue française capable de mettre en évidence les stratégies de manipulation de l’information par les armées de robots. Pour cela, une équipe pluridisciplinaire est mobilisée et regroupe des laboratoires publics de l’université de Bourgogne (CIMEOS, TIL, LIB) et de l’université de Normandie (UMR 6266 CNRS IDEES) ainsi qu’une entreprise privée dijonnaise, Webdrone.

Lauréat de l’Appel à projets générique 2023 (AAPG) de l’Agence nationale de la recherche (ANR). Contractualisé au 1er octobre 2023 avec un début scientifique au 1er janvier 2024 et pour une durée de 42 mois

Pilote scientifique : Gilles BRACHOTTE, MCF HDR en Sciences de l’Information et de la Communication, Université de Bourgogne, CIMEOS

extrait:
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Depuis plusieurs années et l’avènement des réseaux sociaux, les plateformes comme Facebook ou Twitter occupent une place importante dans l’accès et la diffusion de l’information. Elles jouent un rôle dans l’environnement global de la circulation de l’information dans une logique à la fois pluri et transmédia. Dans ce contexte d’infobésité et d’activité médiatique intense, des stratégies de communication peuvent se développer afin de manipuler l’information circulante avec des objectifs multiples : création de contre-vérité, fausses nouvelles, déformation de la réalité, modification du contexte, etc. Des moyens techniques évolués et novateurs sont alors mobilisés afin d’organiser cette manipulation de masse de l’opinion publique.

Parmi les techniques déployées, l’usage de robots sociaux est de plus en plus fréquent et mobilise des outils sophistiqués et difficilement décelables par l’activité humaine. Il convient, dès lors, d’être en mesure d’identifier ces manipulateurs de manière précoce, d’anticiper leur présence en ligne mais également de comprendre leurs logiques et stratégies de fonctionnement afin de contrer les campagnes d’influence, et particulièrement dans des situations sensibles. Beelzebot a pour défi de comprendre le fonctionnement non seulement des robots sociaux (bots) mais surtout des armées de robots (botnets) implémentés au sein du dispositif sociotechnique qu’est X (anciennement Twitter). Il a aussi comme but de mesurer leur impact dans la diffusion des informations et dans la structuration des communautés et leur évolution.

Ce défi et cette ambition passent par 4 points clé :

  1. une détection des robots sociaux, qu’ils soient seuls, organisés en groupes, qu’ils simulent ou usurpent l’identité des utilisateurs ;
  2. une typologisation des robots liée à leur fonctionnement ;
  3. une mesure de leur influence dans le réseau social ;
  4. l’identification de leurs rôles dans la circulation des discours.

Plus généralement, le projet vise à développer la première solution en langue française capable de mettre en évidence les stratégies de manipulation de l’information par les armées de robots. Pour cela, une équipe pluridisciplinaire est mobilisée et regroupe des laboratoires publics de l’université de Bourgogne (CIMEOS, TIL, LIB) et de l’université de Normandie (UMR 6266 CNRS IDEES) ainsi qu’une entreprise privée dijonnaise, Webdrone.

Lauréat de l'Appel à projets générique 2023 (AAPG) de l'Agence nationale de la recherche (ANR). Contractualisé au 1er octobre 2023 avec un début scientifique au 1er janvier 2024 et pour une durée de 42 mois

Pilote scientifique : Gilles BRACHOTTE, MCF HDR en Sciences de l’Information et de la Communication, Université de Bourgogne, CIMEOS

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